La montre est un objet tellement banal, commun, naturel. Et pourtant l'histoire montre que cela ne l'est pas tant que ça. On pense au passage d'une dépendance à la gravité (sablier, clepsydre, pendule), à une capacité à être portatif ; voir les premières horloges sur les bateaux de navigation. Il y a eu ensuite la miniaturisation pour permettre d'être porté sur soi (avec le gousset), puis la montre bracelet. Il y a eu une dizaine d'années s'est opérée une transformation du quotidien avec l'arrivée des smartphones qui ont tenu lieu d'horloge dans la poche. Enfin, plus récemment, une partie des fonctions dudit smartphone ont migrés à nouveau vers le poignet, ceci constituant les smartwatchs. Maintenant quand on se penche sur l'affichage analogique de l'heure — donc un élément simple — on peut remarquer qu'il peut y avoir de nombreuses variations. C'est parti pour l'énumération.
[Mode vrac]
- Le bracelet :
on va avoir celui en cuir (classique), en plastique (sport), en tissu/nylon (mixte), type NATO ; les métalliques. - Les aiguilles :
heure et minutes « évidemment » — ou pas évident, juste l'heure existe —, et les secondes. - L'aiguille des secondes :
en mode trotteuse (est-ce bien celle qui semble avancer sans à-coup) ou sauteuse (est-ce celle avec un déplacement par seconde). - La lecture dans le noir :
on peut avoir rien, ou bien les aiguilles voire les chiffres avec une couche phosphorescente, ou encore un rétro-éclairage (latéral ou en fond). - Le cadran :
habituel sur 12h, ou sur 24h (à mon goût + logique…), et dans ce dernier cas affichage de midi en haut ou en bas ; pourquoi pas sur 10h (système décimal républicain). - Les cadrans additionnels :
affichage d'un autre fuseau horaire, chronomètre, date, … - Les tours de cadrans :
simple, avec lunette tournante pour noter l'heure de démarrage d'une activité (c'est le cas pour les montres dites de plongée), un cadran bling-bling. - Le bruit :
un tic-tac léger, fort, ou rien du tout. - L'alarme :
j'ai eu une analogique où il était possible de régler une alarme. Anecdote amusante d'ailleurs : il n'y avait qu'un seul bouton pour tout régler (heure et minutes de l'heure courante, activation de l'alarme ou non, heure et minutes de l'alarme). - La gestion de l'énergie :
à pile (donc à quartz), ou mécanique à remontoir ou « automatique » (celle avec un contrepoids à l'intérieur) ; pourquoi pas les solaires ou à câble (plutôt pour des sportives ou connectées). - Le fond de cadran et l'esthétique :
couleur, police des chiffres, contrastes des aiguilles par rapport au fond, chiffre romains ou arabes, fonds squelettes. - Boutons :
un ou plusieurs selon les fonctions, actif — selon l'enfoncement — sur les minutes seules, les heures seules séparées des minutes, etc.
Cela nous fait 12 critères. Et voici ma montre idéale :
cadran sur 24h (merci Svalbard), avec une trotteuse des secondes, un excellent contraste, et le détail des heures/minutes (avec l'aiguille qui est assez grande pour recouvrir ce détail), des chiffres arabes, de type recharge automatique, sans bruit, avec l'affichage du chiffre du jour, avec ce tour de cadran pour noter le démarrage d'une activité, avec une luminosité de fond de cadran (merci Indiglow chez Timex), un bracelet NATO, pourquoi pas une alarme.